L’orgasme de l’art

Le 20/01/2018

Ca s’appelle un "artgasm", condensé d’art et d’orgasme, et c’est une idée (très marketing ?) de la société Lioness, spécialisée dans les sextoys pour femmes. Le procédé permet de visualiser ses orgasmes, ce sujet si complexe qui n’est jamais tout à fait le même.

Liz Klinger qui fut artiste pendant un temps et fondatrice de la société Lioness, a découvert un jour qu’il était plus facile d’aborder le sujet de la sexualité par le biais de l’art (nous sommes d’accord), cela permettait aux femmes de mieux comprendre et découvrir leur sexualité. La société, qui emploie autant d’artistes, designers et d’ingénieurs (dont certains venus de Google et d’Amazon), a mis au point un vibromasseur, couplé ave une application, qui permet de visualiser à l’écran l’intensité de l’orgasme. Avec l’appli, on peut mieux comprendre comment fonctionne son excitation, mesurer le temps pour arriver à l’orgasme, quelles seraient les meilleurs heures pour jouir et autres informations basées à la fois sur les comportements de l’utilisatrice et sur la data composée de l’ensemble des utilisatrices (où sont passées les pulsions libidinales, qui ne fonctionnent pas avec des horaires mais avec des surprises ?).

Présenté la semaine dernière au CES de Las Vegas (Consumer Electronic Show, le rendez-vous annuel de la tech), i’objet à attiré les foules grâce à son mode de visualisation des orgasmes de femmes anonymes qui se sont prêtées à l’expérience, laissant le sextoy mesurer la température du vagin et ses contractions au moment de la jouissance (c’est le moment où la société parle d’art, car les orgasmes se visualisent sous forme d’animations géométriques, dansant sur fond sonore).

Ah, oui, l’app apprend aussi à celles qui en éprouveraient le besoin, de nouvelles façons de jouir, basées sur leur data. On aimerait tester, pour savoir comment la data peut enrichir l’imaginaire, le un sujet brûlant d’actualité.

A part ça, où est l’art dans cette affaire ? Aucune idée.