BD pour fans des Sexties

Le 22/09/2009

Le Palais des Beaux-Arts de Bruxelles se penche sur des planches résolument peu enfantines. L’exposition "Sexties" réunit le travail de quatre grands artistes des années 60 qui se sont inspirés de la culture pop pour inventer un érotisme délicieusement féminin. L’occasion de redécouvrir les silhouettes dévêtues d’héroïnes dont le sex-appeal a fortement distillé ses influences :

Epoxy, livrée en offrande aux dieux de la Grèce Antique de Paul Cuvelier (1923-1978), qui la dessine toujours nue, même si son sexe reste glabre ou absent !

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Valentina et sa frange inspirée de Louise Brooks de Guido Crepax (1933-2003) connu comme le maître incontesté de l’érotisme cérébral. Plus tard il adaptera, dans un noir et blanc inimitable les grand classiques de l’érotisme : « Histoire d’O », « Emmanuelle » ou « Justine ».

Barbarella, la femme moderne à l’ère de la libération sexuelle de Jean-Claude Forest (1930-1988), un des fondateurs de la bande dessinée adulte. Ses courbes incendiaires empruntées à Brigitte Bardot firent scandale. En 1968 Roger Vadim en fit un film, avec non pas BB mais Jane Fonda dans le rôle principal.

Pravda la survireuse, alias Françoise Hardy, de Guy Peellaert (né en 1934) maître du Pop Art. Dans un univers psychédélique, cette féline androgyne chevauche à demi-nue une moto en forme de panthère.

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SEXTIES Du 25 septembre 2009 au 03 janvier 2010. Palais des Beaux-Arts, Bruxelles.

Crédits : Epoxy © Cuvelier-Le Lombard. Valentina © Crepax. Barbarella © Forest. Pravda © Guy Peellaert.