Le premier Latin Lover
Le 06/11/2009
Rudolph Valentino est né la même année que le cinéma, en 1895 à Castellaneta, en Italie… Son nom n’est connu que des cinéphiles, mais de son vivant celui qui incarne la première superstar masculine du cinéma était vénéré comme un dieu. Son magnétisme et son érotisme fascinent les femmes et attisent la jalousie des hommes à son égard. Il est alors la première superstar masculine du cinéma mondial.
Doté d’un corps d’athlète et d’un troublant regard noir, il impose dès ses premiers rôles à Hollywood une image de séducteur ténébreux et sensuel. Ce n’est pas pour rien que Joe d’Amato réalise en 1996 "Rudolph Valentino, l’irrésistible séducteur", film interdit au moins de 18 ans. Pourtant des rumeurs coururent sur sa sexualité. Alors en tournée pour promouvoir Le Fils du Cheik (1926) de George Fitzmaurice, Valentino, qui apparaît de plus en plus maquillé dans ses films, est attaqué dans un éditorial du Chicago Tribune dans lequel on l’accuse de féminiser l’image du mâle américain. Son mariage éclair (6 heures !) avec une actrice lesbienne en 1919, et ses nombreuses conquêtes prouvent en tous cas qu’il ne détestait pas la compagnie des femmes.
Lorsqu’il meurt subitement à l’âge de 31 ans à New York, certaines admiratrices se suicident de désespoir, et 100 000 personnes se rassemblent pour accompagner sa dépouille. On raconte que pendant plusieurs années, à chaque date anniversaire de sa mort, une femme mystérieuse habillée tout de noir est venue fleurir sa tombe.
Pour goûter au charme de l’acteur emblématique du cinéma muet Bach Films édite pour la première fois en DVD cinq films mythiques :
La Dame aux camélias (1921)
Les quatre cavaliers de l’apocalypse (1921)
La vierge mariée (1918)
Moran du Lady Letty (1922)
Le bon petit diable (1919)
Commentaires (1)
Waouh ! Je ne savais pas qu’il avait constamment joué avec la morale ! Encore mieux que ce que je pensais !