Un oeil dans le boudoir

Le 29/11/2009

Il entra sans bruit, faisant glisser ses pieds nus sur le plancher de la pièce. Sa silhouette se dessina furtivement dans l’encadrement de la porte, qu’il referma avec des gestes lents. Elle le fixait d’un regard prometteur. Alanguie sur la méridienne, elle frôlait du bout des doigts sa peau à la naissance de sa poitrine. Il contempla le joli bustier de satin noir orné de dentelle rose pâle en haut duquel ses deux seins fermes et ronds se levaient et s’abaissaient au rythme de sa respiration, comme deux belles vagues paisibles prêtes à s’échouer sur le sable.

Elle portait des bas, noirs également, qui galbaient magnifiquement ses jambes et la lumière tamisée des petites lampes dessinait sur le nylon une courbe lumineuse et attirante le long de sa cuisse. Son regard s’arrêta un court instant sur le petit morceau de dentelle rosée qui cachait encore son sexe. Il se sentit légèrement excité par la minuscule zone sombre qu’il pouvait apercevoir sous la dentelle qui promettait un sexe bien épilé. Il s’imagina déjà lui lécher goulûment les lèvres. Il sentit son sexe durcir un peu. Elle esquissa un sourire. Sans dire un mot, elle lui fit signe d’approcher.

Il s’assit à côté d’elle. Elle sentait bon. Elle posa sa main sur ses épaules, et fit glisser ses doigts sur son torse. Elle se releva un peu et approcha doucement ses lèvres des siennes. Il passa sa main sur son cou et l’attira vers son visage. Ce baiser lui enflamma les sens. Il sentit sa langue pressante sur la sienne. Elle recula sa bouche. Il caressa ses épaules ; sa peau était douce. Il effleura le haut de ses seins. Les vagues se faisaient plus pressantes, ne demandaient qu’à sortir de leur étreinte de dentelle.

Il retira sa chemise. Elle admira avec des yeux gourmands son corps. Elle suivit des doigts la ligne de ses épaules, le bombé de son torse. Il se leva, savourant le désir inassouvi qu’il lisait dans ses yeux. Il recula d’un pas. Elle s’assit sur le bord de la méridienne, prête à bondir telle une lionne. Il saisit sa main et d’un geste puissant il l’attira vers lui. Il pressa son corps contre le sien. Elle descendit ses mains le long de son dos et défit son pantalon pour pouvoir caresser son pénis dur et vigoureux. Il était chaud. Elle sentit sa vulve frémir, son clitoris fourmiller. Elle savait que lentement, sa chatte toute entière allait ruisseler de désir. Il profita d’un autre baiser pour défaire le lacet qui retenait le bustier. Celui-ci glissa au sol dévoilant deux seins dodus aux tétons fermes et pointus.

Elle se mit à genou, d’un petit geste, elle le repoussa sur le bord du grand lit qui ornait le centre de la pièce. Il se laissa faire, s’allongea. Elle s’avança vers lui à quatre pattes. Il voyait ses fesses ondulait dans son cache-sexe. Elle appliqua sa langue sur ses deux testicules, les lécha avidement. Elle les prit dans sa bouche un à un. Il releva la tête pour la regarder faire. Lorsqu’elle prit son sexe en bouche, il se laissa couler dans la volupté. Pendant qu’elle tétait goulûment son sexe en gémissant, il passait ses mains sur ses cheveux. Puis il l’attira à lui, elle l’embrassa. D’un geste sûr, il la coucha sur le dos. Il embrassa ses seins bien fermes, passa le bout de sa langue sur les petits tétons roses. Elle se cambra légèrement. Il descendit sa langue tout au long de son ventre chaud. Il retira habilement la dentelle rose et découvrit les lèvres charnues de son sexe. Quand il posa ses lèvres sur sa petite fente, il sentit l’odeur de son excitation. Sa chatte était chaude et mouillée. Elle gémit légèrement. Il parcourut du bout de la langue la petite fente qui s’ouvrait peu à peu, le clitoris rose durci par le plaisir. Elle respirait fortement, poussait de petits râles. Il avait extrêmement envie de la pénétrer, de posséder ce sexe apétissant, de faire jouir cette femme et de jouir en elle.

Il n’attendit pas plus, il ne voulait pas qu’elle jouisse tout de suite. Il retrouva sa bouche. Elle paraissait excitée par le goût de son propre sexe sur les lèvres et la langue de l’homme qu’elle désirait. Elle cria un peu quand il guida sa queue en elle. Son visage afficha un plaisir tellement intense qu’il parut irréel. Il sentit son ventre tendu par les vagues de délice. Elle, elle ressentait un plaisir intense qui la faisait sortir de son corps tout en ayant conscience de chaque parcelle de sa peau. Elle sentit monter dans son ventre l’orgasme. Son clitoris lui semblait immense, son sexe semblait être tout son corps. Elle laissa monter le plaisir et ne put retenir un cri soupiré quand elle sentit exploser son ventre. Elle avait envie d’absorber en elle cet homme qui la faisait jouir. Il était en elle mais il était encore trop loin. Il savoura son orgasme. Elle continua à gémir et agrippa son corps quand il déchargea en elle son sperme brûlant. Elle sentit son corps s’emplir de lui. Elle aimait ça.

Il resta un instant encore sur elle, en elle. Puis il se retira. Comme ils l’avaient convenu, il ne resta pas plus. Il la laissa allongée et se releva. Elle le regarda se rhabiller dans la lumière douce et quitter la pièce. Il ne prononça pas un mot mais lui fit un simple sourire.

Quelques secondes plus tard, son amant sortit de derrière le paravent. Elle le fixa d’un œil amusé. Il se jeta sur elle, consumé de désir et de jalousie. Il aimait la voir faire l’amour avec d’autres hommes, il aimait la voir jouir avec d’autres que lui. Il aimait la prendre ensuite encore chaude du plaisir d’un autre.

Il lui fit l’amour sauvagement.

Madame Mademoiselle

Commentaires (1)

  • VBjHUMAMBKeuTY

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