Restif de la Bretonne : L’anti-Justine (extrait)

Le 22/10/2009

Cette lettre, qui avait été lue après le champagne, avait mis les jeunes gens en rut. On descendit au magasin pendant que les hôtes serraient les débris du souper. Là, Traidamour, demi-grisé, me dit en me désignant ses camarades :

Comment ces pauvres bougres-là peuvent-ils avoir une idée de notre bonheur et de ce qu’est le conin de votre maîtresse s’ils n’en tâtent pas ? Je n’entends nullement qu’ils y déchargent, mais seulement qu’ils y plongent rapidement leurs vits pour en palper le satiné. Dès qu’un des enconneurs sera retiré, le mieux en état de nous deux, vous ou moi, achèvera Madame et la fera décharger.

- - "Je le veux bien répondis-je."
Cordaboyau bandant roide se présenta. Nous renversâmes ma fille sur le foutoir, nous la troussâmes, et nous déclarâmes que nous nous tenions prêts à le désarçonner dès qu’il aurait senti le velouté de l’étroit conin de notre foutrerie et que le clignotement de ses yeux annoncerait l’éruption du foutre. En ce cas, s’écria le bougre, que l’une de ces trois garces se couche là, le con pommadé, pour qu’on vit convulsivant s’y précipite et décharge. On pommada Rosemauve. Cordaboyau enconna lentement Conquette, dont le satiné le fit se récrier… mais il y plongea jusqu’au fond. On l’observait. Il clignota de l’œil. Aussitôt Brisemotte et Traitdamour l’enleverent comme une plume en jurant :
Le sacré bougre ! Il va partir…

Et ils le mirent sur la brune Rosemauve, bien écartée, et Conette dirigea le vit. Cette fille ,la plus chaude des garces si Mme Vitnègre ne l’eut pas surpassée, engloutit le vit en trois coups de cul sans intervalle. Cordaboyau déchargea en hurlant de volupté, Rosemauve l’étreignant avec une délicieuse fureur.
Cependant, ce je que voyais m’avait roidi, et j’enfonçait dans le con humide de ma déesse qui, suffisamment limée, déchargea deux foix avant que je l’humectasse de mon foutre paternel. Elle gigotait, criotait, soupirotait. Hâ ! s’écria Traitdamour, vous êtes le dieu de son con, cher Maître ! il se fond en jus d’amour quand vous le perforez ! Voyez comme elle en donne, l’adorable enfant !… Allons, céleste trémousse, trémousse ! Fous, divine garce ! décharge…
Ce fut ensuite le tour de Brisemotte. Conette, pommadée, fut étendue sur le foutoir. Il enconna ma fille. La grosseur du vit et sa roideur lui arrachait de sourds gémissements. Elle travaillait de toutes ses forces, mais le terrible engin avait encore plus de trois pouces pour toucher le fond. Tout à coup, nous nous apercevons que le perfide Brisemotte veut inonder d’un torrent de sperme le conin qu’il martyrise. Nous ne pouvions l’enlever et l’arracher, son vit lapait comme celui d’un gros dogue dans la vulve enflammée d’une grande levrette. En ce péril, nous implorâmes, Traitdamour et moi, la pudeur de Conquette. L’adorable fouteuse, fidèle à nos vits, donna un coup de cul derrière et se déconna. Traitdamour plongea rapidement son braquemart en furie dans le con béant.
Brisemotte, enragé, se jeta sur Rosemauve, qui ne s’y attendait pas, et la foutit en levrette avec tant de brutalité qu’il la fit crier autant de douleur que de plaisir. Et, voyant Conette se lever :
Reste là, garce ! lui cria t’il, je suis dans une rage, par ce con velouté que fout Traitdamour, que j’enconnerai la rue Maubué et celle de la Tannerie… En effet, Rosemauve déconnée il fondit sur Conette, la fit crier, enfila Minone dans l’intervalle, et reprit Rosemauve…
Que n’ai-je notre putain d’hôtesse ! La garce boite avec grâce, elle a de blancs tétons. Qu’on me l’appelle !
Nous lui préparions Rosemauve, qu’il encula.

Pendant ce temps-là Traitdamour se délectait sur Mme Vitnègre, qui se plaignotait tendrement et déchargeait sans cesse parce que son enconneur ne la déconnait pas.
Que la bougresse qui est libre, nous dit-il, chatouille le haut les petons de ma déesse, ça la fera me secouer.
Allons ! m’écriais-je, que Minone lui chatouille le haut de la motte, la douce main de conette les couilles du cruel pourfendeur, et moi je chatouillerai les pieds délicats de la belle enconnée !
Ce qui s’éxécuta : de violents soubresauts, des cris, des blasphèmes de volupté. Foutu Dieu… Sacré Dieu… Dieu con…Dieu vit…marquaient l’égarement des deux conoeuvrants.
Cependant Cordaboyau flairait la chaussure mignonne de Conquette-ingénue et allait y mettre son vit.
Laisse donc, lui dit Rosemauve tout enculée qu’elle était, cela est insensible. Mon con est libre, que ne le fous-tu ? Le bougre lui mit le ventre en l’air et, tandis que Brisemotte la soussaccadait en cul, Cordaboyau lui saccada le con.
Je bandais si fort en entendant et voyant tout cela que j’allais enconner Minonne ou Conette. Ma fille, qui déchargeait, me dit tendrement :
Un autre con… que le mien… peut-il vous tenter ?
Cette tendresse filiale me toucha au cœur.
Ôte-toi, dis-je à Traitdamour, tu dois avoir déchargé ?
Il déconna. Et moi, ému d’un amour paternel sans bornes, j’enconnai ma fille sans laver.

Mêlons nos trois foutres, lui disais-je en enfonçant, que ton con filial engouffre le vit paternel avec délices ! Remue du cul, adorable enfant ! Rends-moi tout le foutre que j’ai déchargé dans le con de ta mère.. pour te faire ! Hâ ! Comme la garce remuait du cul, oscillait du con, le jour où je l’engrossai de toi ! Elle était chaussée, parée, chiffonnée, et si chaude qu’elle se mit sur moi et s’enconna. Pour m’exciter d’avantage elle me disait en saccadant : « pousse, enfonce, mon con est frayé.. Je viens d’être foutue par ce beau commis aux aides, dont tu es si jaloux » Et elle saccadait… Pour moi, je foutis avec fureur comme je te fous à présent… C’est moi qui t’ai engendré, enfoutrée dans son con satiné, quoique tu ressembles à Louis XV qui, dit-on, lui aussi l’a foutue…
Mon cher Père… ô, vit divin, répondit Ingénue, oppressée de foutre et de tendresse, je sens… à mon insatiable conin… que je suis votre fille… Je le sens au plaisir que me fait la céleste idée que mon père me fout… Décha… argeons ensemble, cher Papa ! j’ai… plus de… foutre avec toi qu’avec tout autre ! Hâ ! ! Hâ ! fourgonne… fourgonne, vitpapa, le foutre… est long… à venir… J’ai tant foutu ! Mais je n’en n’ai que plus de plaisir… ! Hâ ! ! Hâ ! foutre ! Dieu ! Délices ! Vitnègre ! ô monstre qui me déchirais sans me pouvoir enfiler, que n’es-tu sur moi… ton vit noir me pourfendant le con… Foutamort… enfondre-moi… Cher Papa… Dieu fouteur… je pars… je décha…a….arge à l’intention… de … Foutamort !
Et elle se pâma dans un égarement, un délire ineffables.
Cependant, elle avait croisé ses jambes sur mes reins et elle me faisait une jolie brouette de ses cuisses et de son con. Je dis qu’on la rechaussât et qu’à chaque coup de cul elle fît claquer l’un contre l’autre ses hauts talons comme faisait sa mère, pour me rappeler en foutant la beauté de son pied. Ce spectacle paru si délicieux à mes trois drôles qu’ils enconnèrent en furieux, Traitdamour Rosemauve, Cordaboyau Conette, et Brisemotte Minone, et qu’ils les firent crier commes des dépucelées.
Dès que j’eus émis, je dis à mon secrétaire de déconner, de m’enlever et de me porter sur un fauteuil. Il m’obéit. Ma fille palpitait. Je la montrai se chatouillant elle-même le con. Traitdamour rebanda comme un enragé, il se précipita sur elle.
Enculez-moi, Monsieur, lui dit-elle, s’il vous plait, il me semble que ça me fera mieux…
Décharger, s’écria le bougre. Vous avez le con trop fatigué. Et il lui perça le cul sans mouiller.
Je vais.. redécharger, lui dit-elle en continuant de se branler elle même. Attendez !attendez ! lui cria le jeune et vigoureux perforeur, je vous branlerai en vous enculant.
Conquette, enculée et branlée, roucoulait de plaisir…
En ce moment Brisemotte, qui finissait Minone, se jeta sur Rosemauve abandonnée par Traitdamour pour ma fille. Elle se fit enculer et branler. Cordaboyau retourna Conette et lui en fit autant. Minone, libre, alla gamahucher ma fille que son frère tenait enculée. Et moi, je branlai Minone. Les trois bougresses se récriaient que l’enculage branlé était divin. Pour moi, j’étais dans mon fauteuil, un doigt dans le con de Minone que j’avais à peine la force de branler, tombant de sommeil, et bandant encore pour toutes quatre : il me devenait indifférent laquelle j’enconnasse. Je le dis. Brisemotte m’avança Rosemauve toute enculée. J’allais enconner la vive brune. Minone se retourna, mit ses fesses d’albâtre sur ce con noir et me présenta son con.

Que je te voie ! s’écria Conquette en s’arrachant du cul le vit de Traitdamour. Si Cupidonet doit mourir en rut, c’est dans mon con ! Elle se mit sur Minone, m’étreignit dans ses bras et m’engouffra. Hâ ! s’écria Brisemotte qui nous portait tous quatre, que n’ai-je le vit assez long pour les enculer toutes trois !
Ainsi finit cette belle soirée. La partie fut remise au dimanche suivant. Conquette, après avoir fait amplement bidet, se coucha modestement. Je ne pouvais marcher. Mes trois gaillards ramenèrent leurs belles et revinrent me prendre pour me porter chez moi où ils me mirent au lit.

[gris]Extrait de "L’anti-Justine", par Nicolas-Edme Restif de La Bretonne, publié en 1798.[/gris]

Commentaires (1)

  • hTuIFxubDWFC

    Duperay dit :Je tombe par hasard sur votre belle poe9sie,illustre9e par une de mes pruitnee jour de pluie toile de 80X80, publie9 dans soleil-lion du 31mai.j’aurai souhaite9 avant votre publication, que vous demandiez mon avis, ce qu’il me semble normal et honneate, vous ne trouvez pas ??J’aime l’e9criture, je serais meame heureux d’illustrer un recueil de poe9sie, mais toujours avec une autorisation. Re9pondez moi s’il vous plait Alain Duperay