Poules d’eau

Le 07/02/2013

Après une année stressante professionnellement et chaotique sentimentalement j’avais choisi de partir seul en vacances pour me ressourcer. Quoi de mieux pour se ressourcer qu’un vieux moulin à eau rénové en gite, au fin fond de la campagne !
Parti de bonne heure de la ville, après plusieurs heures de route, j’arrive à destination en début d’après-midi, où la propriétaire m’accueille pour me présenter les lieux et me dispenser les consignes d’usage. Elle prend très vite congé en me souhaitant un bon séjour.
Un léger bruit de cascade m’appelle à l’extérieur. Le moulin n’est plus en activité mais la rivière coule toujours, ignorant maintenant la roue délabrée victime du progrès. Elle serpente au milieu d’une clairière avant de s’évanouir un peu plus loin dans un bosquet. Je la longe instinctivement emporté par sa douce mélodie. Elle est vive dans les pentes, pour devenir petit torrent entre les pierres érodées puis stagnante dans une vasque avant de tournoyer pour reprendre son élan vers sa destinée.
Un pur bonheur m’envahit. Une petite poule d’eau effrayée par mon apparition s’enfuit. Elle sort d’une belle retenue d’eau dont la profondeur et la transparence stoppent mon exploration. Attiré par elle je me déshabille et entre complètement nu dans cette eau fraiche. Je brasse rapidement pour réchauffer mon corps alors que mon sexe et mes bourses se sont déjà mis en mode hibernation. J’éprouve un sentiment de liberté à poil dans la nature. Je nage vers la petite chute d’eau, qui remplit ma piscine naturelle et une fois arrivé à sa hauteur je la laisse couler sur mes épaules. Tous mes muscles se relâchent sous ce massage sensuel, sauf un qui au contraire devient très tendu dans ce décor libidinal. Spontanément ma main se pose sur lui pour lui prodiguer une caresse apaisante. Elle se fait d’abord câline par un mouvement répété de va et vient léger, puis progressivement elle l’enserre plus fermement pour devenir plus ardente dans son an imation et enfin se relâche avant que la lave n’atteigne la cheminée. Je renouvelle plusieurs fois l’opération plus intensément à chaque reprise, alternant main droite et main gauche. Chaque arrêt à l’amorce de la jouissance est de plus en plus "douloureux" mais je veux faire durer le plaisir. Quand j’atteins le point de non-retour mon poignet accélère jusqu’à libérer ma semence dans des spasmes de plaisir solitaire. Je reste coi quelques instants savourant cette branlette d’adolescent.
Tandis que je m’ébats ensuite dans l’eau pour ne pas m’engourdir j’entends une voix féminine derrière moi.
« Bonjour. C’est vous le locataire du vieux moulin ? ».
Je me retourne et aperçois une jeune fille d’une vingtaine d’années, bien en chair dans une robe légère à fleurs.
« Ça fait longtemps que vous êtes là ? » est ma première réponse, inquiet qu’elle ait assisté à ma masturbation.
« Non je viens d’arriver » répond-elle les yeux dirigés vers mes attributs masculins que l’eau claire ne cache pas.
« L’eau est un peu fraiche » balbutias je ».
« Je sais. Je viens régulièrement dans cet endroit tranquille. Ça ne vous gêne pas si je me baigne aussi ? ».
« Non bien sûr ! Si c’est votre coin ».
Elle croise ses bras vers le sol, ses mains agrippent le bas de sa robe qu’elle fait remonter doucement en décroisant les bras le long de son corps jusqu’au-dessus de sa tête. Elle ne porte ni maillot ni sous-vêtements. Progressivement je découvre deux cuisses replètes entre lesquelles se love une toison brune bien fournie, puis un ventre rond surplombé de deux seins lourds et généreux. Elle lâche le tissu à ses pieds et reste quelques secondes immobile surement pour m’en mettre plein les yeux. Sa silhouette gironde sur fond de campagne m’évoque un tableau de Renoir. Elle entre dans l’eau avec grâce et glisse dans l’eau la tête et les fesses en dehors. Ces images provoquent en moi une nouvelle érection, que j’essaie de cacher.
« Vous pêchez ? » Me questionne-t-elle.
« Pourquoi me demandez-vous cela ? »
« Vous avez sorti votre gaule »
La petite n’a pas froid aux yeux et en plus elle a de l’humour, aussi j’entre dans son jeu.
« Oui en effet je pêche la sirène ».
« Oh ! Vous n’êtes pas assez équipé, il faut plus gros pour la sirène ».
Mon orgueil de mâle est atteint par cette réplique mais je ne me démonte pas car je vois qu’elle n’est pas aussi innocente que je le préjugeais.
« Je tente ma chance on ne sait jamais, j’ai d’autres atouts ».
« Ah ! C’est pour cela que vous avez appâté ? » Dit-elle d’un sourire narquois. Je constate gêné que cette libertine a joué la voyeuse. Ne la voyant pas farouche mes mains s’élancent vers sa poitrine mais elle s’éloigne avec un ricanement complice. Je poursuis la belle poule d’eau qui m’éclabousse dans sa fuite, toutefois j’arrive à toucher ses fesses appétissantes à 2 reprises. Elle essaye de remonter sur la berge quand je l’attrape par derrière, profitant aussitôt de poser mes mains trop petites sur sa poitrine. Nous retombons dans l’eau ou nous nous débattons dans un semblant de lutte à quatre mains qui attouchent sans modération. J’arrive enfin à la serrer de face pour embrasser goulument ses seins avec une main posée sur une fesse tandis que l’autre caresse sa fourrure. Un de mes doigts trop pressé provoque un recul de la belle qui m’invite alors à la suivre « viens je vais te montrer quelque chose ». Nous descendons quelques mètres plus bas dans la rivière pour arriver devant une petite chute d’eau très vive. Elle s’en approche et lui présente son minou qui excité par le flot entraine un déhanchement érotique accompagné de petits halètements. Son cul m’hypnotise. Je viens coller mon sexe entre ses fesses pour profiter du mouvement en la tenant par les hanches moelleuses. Après quelques minutes elle fait demi-tour pour y présenter maintenant sa raie. Elle s’accroche à ma bite pendant qu’elle subit sa fessée. Une fois rassasiée elle me cède sa place pour que je goutte aussi avec délectation à ce mode de masturbation. Elle me regarde prendre du plaisir juchée sur un rocher au milieu de l’eau sur lequel elle est allée s’asseoir, le menton appuyé sur ses genoux relevés offrant sa foufoune à la nature. Je quitte mon agrément pour en rechercher un autre. Je m’approche du rocher, le corps à moitié dans l’eau jusqu’à me retrouver le visage à hauteur du sexe exhibé. Je lève des yeux quémandeurs encouragés par un sourire approbateur. Les cuisses s’entrouvrent au fur et à mesure que ma bouche s’approche. Mes doigts écartent délicatement la toison épaisse, pour faire apparaitre le coquillage à la fraise que je m’empresse de lécher. Mes lèvres suçotent les perles d’eau qui coulent sur ces rondeurs pour finir leur course dans la fente. Ma langue frénétique s’active dans tous les sens n’oubliant aucun recoin, elle s’attarde sur le petit bouton qui déclenche des cris retenus de ma belle sirène. Mes mains tendues malaxent la poitrine tandis que je frotte ma queue contre la pierre polie tel un jeune chien.
Ses mains mouillées agrippent ma tête pour lui faire accélérer le rythme et coller encore plus ma bouche à sa vulve jusqu’à m’étouffer. J’aspire tout son intérieur afin de la faire jouir dans un cri animal qui me libère de son étreinte. Elle se laisse ensuite glisser doucement jusqu’au fond de l’eau le temps de retrouver ces esprits. Alors que je pense, à mon tour, profiter de ses faveurs, je la voie sortir, trottiner vers sa robe qu’elle enfile sur son corps mouillé avant de me faire un signe de la main en criant « à bientôt ». Je suis frustré et mes couilles crient leur douleur. Pour les calmer je retourne sous la chute vive pour rejouer avec, aidé de mes mains expertes jusqu’appâter à nouveau une sirène que je n’ai pas su ferrer aujourd’hui.

[gris]Sixneuf[/gris]

Commentaires (1)

  • Anonyme

    Un très joli conte, très bien écrit. La lecture en est si agréable que l’on aimerait qu’il y ait une suite.