Plaisir impatient

Le 19/09/2012

Il est tard, je l’attends depuis déjà un moment. Les rideaux fermés, une seule petite lumière allumée, je ne vois pas grand chose.
Je suis sur le lit, les yeux grands ouverts et j’entends la porte grincer. Il est là, il est enfin là.
Je le regarde s’approcher de moi, ses muscles ont l’air prêts à exploser, ses lèvres sont immobiles, il est plus beau que jamais. Sans un bruit ni une parole, il m’allonge sur le lit et me bande soignesement les yeux.
Je sens mes jambes s’écarter et quelque chose passer sur mon vagin par dessus ma culotte. Ses doigts font des va-et-vient, je le désir déjà. Il m’assois, enlève mon t-shirt, mon soutien-gorge, je sens ses doigts effleurer ma peau, ma jupe tombe. Tout est noir, je ne vois rien. Il a du ouvrir la fenêtre, le vent caresse mon corps. Sans prévenir, il m’attache au lit, mes poignets se retrouvent l’un contre l’autre au-dessus de ma tête, mes jambes grandes ouvertes sont maintenues par des cordes, je ne peux plus le toucher alors que mon envie grandit. J’ai de plus en plus envie de lui, j’ai envie qu’il me touche, qu’il me pénètre. D’un geste, il déchire ma culotte trempée, je me sens goutter sur le lit alors qu’il ne m’a pas touché, j’appréhende avec impatience la suite.
Je sens sa main faire le tour de mes seins, il me suce goulument le téton, mes reins se cambrent, j’aime beaucoup ça. Il continue plusieurs minutes, me mordille l’oreille, respire fort dans mon cou. Mes seins sont son terrain de jeu, je les sens durs. Je deviens folle d’impatience, je n’en peux plus d’attendre. Il rentre un doigt dans ma chatte, le ressort tout en douceur, le passe lentement entre mes lèvres jusqu’a atteindre mon clitoris. Son doigt chavire de plus en plus rapidement sur mon bouton, il le chatouille, le titille, ma respiration s’accentue, mon corps se raidit, des spasmes naissent, mes pieds se tendent. Ma bouche est grand ouverte, je ne sens rien d’autre que les vibrations de mon corps. Les chaînes m’empêchent de bouger à ma guise, je me sens comme prisonnière de mon propre plaisir ce qui m’excite encore plus. Stop. Plus rien. Je ne le sens plus sur moi, plus de contacts avec mon bourreau du désir. Mon corps en redemande encore et encore, je souffre.
Je sais qu’il aime ça, je sens son regard sur moi depuis le début, il aime ce qu’il voit.
Sans crier gare, quelque chose me pénètre, long assez gros, de plus en plus profond jusqu’à atteindre mon point G. Mon plaisir repart de plus belle jusqu’à ma jouissance absolue. Il retire mon bandeau, il est nu devant moi, son pénis est dur et raide, ses yeux sont plein de lumière. Je le vois récupérer ma semence et la lécher en me regardant dans les yeux, il ramasse ma culotte, m’essuie avec et enfourne son nez dedans. Il la sens comme s’il s’agissait d’une rose. Mon amour me sourit, et me dit un petit "merci" avant de me détacher et de me planter là.

[gris]Elianne[/gris]

Commentaires (4)

  • Elianne

    J’aurais aimé des commentaires, des avis, positifs ou négatifs bien sure.

  • Api

    Coucou,

    après lecture...
    J’aime bien ce côté rapide, "impatient". Sans trop de mise en contexte. On a le sexe en direct sans chichi :) ça change, c’est sympa.

    Je ne peux m’empêcher de penser que j’aimerais bien voir un texte comme celui-là mais version fellation, version une femme qui chauffe un homme. Peut être que je n’ai pas encore découvers toutes les ressources de ce site) mais ce serait bien d’avoir des femmes qui jouent avec les hommes, ça changerait, ça donnerait des idées et ça changerait de culture !!!! Genre, les femmes sont désireuses, joueuses et prennent les choses en main...
    Enfin, c’est une idée quoi.

    Merci pour le texte !

  • Elianne

    Merci à toi pour ton commentaire !
    J’y penserais, mais je ne suis pas experte en écriture, loin de là donc je ne sais pas si je recommencerais. Mais pourquoi toi tu ne te lancerais pas ? Tu as l’air d’avoir des idées, et vous êtes plusieurs en attente d’un texte dans se genre. Alors lance toi. En tout cas merci pour ton avis.

  • orfeon

    A mourir de rire...sinon d’extase.
    Pardon, Elianne ; comment peux-tu écrire des sornettes pareilles ; Il n’y a rien d’authentique ; ça sent la resucée insipide( bon, je sais, c’est pas trop malin comme jeu de mots)de "Glamour" ou "Cosmopolitan".Décris moi une scène d’amour que tu as réellement vécue avec tes mots à toi et pas les mots des autres,quelque chose qui me fasse vibrer, qui me touche, qui me fasse aimer l’expérience de la femme amoureuse.