Nous aimons nous aimer ainsi...

Le 18/02/2011

Les premiers rayons de soleil assez courageux pour me chatouiller les yeux au travers des volets me réveillent enfin. Il est certainement déjà tard, mais il n’y a pas urgence, la fatigue accumulée tout au long de la semaine rend légitime cette grasse matinée sans fin.

Je me retourne et me blottis donc contre son dos. Mes mains parcourent le corps de ma moitié. Mes lèvres tapissent sa nuque et son dos de baisers, je veux sortir de son sommeil l’objet de mon désir grandissant.

Je ne suis pas dupe, mes caresses font vraisemblablement leur effet : plus personne ne dort dans ce lit et il est grand temps de passer à autre chose... Mes caresses se font beaucoup plus précises, et mes doigts se mettent à explorer des endroits plus intimes. Sa respiration et ses frissons sont autant de signes implicites d’approbation à mes initiatives. Je rapproche mes lèvres de son oreille et lui susurre mes envies, je lui murmure ce que tant d’hommes fantasment d’entendre de la bouche de leur femme, je lui demande, l’implore de me faire ce que bien des femmes refuseraient de pratiquer par peur ou par dégoût...

"Encule-moi"

C’est cru, c’est vulgaire, et tellement éloigné de la façon dont nous pratiquons la sodomie... Mais il y a des choses qui ne s’expliquent pas. Et en l’occurrence, prononcer et entendre cette phrase nous paraît terriblement excitant.

Bien que l’on soit ensemble depuis plus de cinq ans, ça ne fait qu’un an maintenant que je ressens cette envie de me faire prendre de la sorte. Certes, ses doigts s’étaient déjà aventurés entre mes fesses pour y prodiguer une caresse électrisante, mais aucun de nous deux n’avait jusque là envisagé d’aller plus loin. Nous nous étions épanouis dans une sexualité qui ne souffrait pas de l’absence de ces plaisirs défendus. Jusqu’au jour où son index s’est fait plus curieux, plus inquisiteur qu’à l’habitude. Je ne saurais jamais si cette première caresse était innocente (car par la suite de notre découverte, j’ai toujours fait le premier pas vers cette pratique), mais ce que je sais, c’est qu’elle a laissé en moi une terrible envie de goûter à ce fruit défendu. Malgré cela, j’ai mis plusieurs semaines avant d’oser lui demander de recommencer et plusieurs mois avant de lui demander de me sodomiser. Il faut croire que malgré notre amour et nos envies, les tabous savent s’immiscer dans la vie de couple. Mais cette longue attente n’en a rendu notre deuxième "première fois" que plus délicieuse...

Nous nous faisons face maintenant. Je retrouve dans son regard l’envie de satisfaire mes désirs. Nos corps commencent à s’agiter. Peu à peu, tous nos sens se mettent en émoi, l’excitation est à son paroxysme. Aujourd’hui encore, je prends l’initiative et me place tête bêche, abandonnant ainsi ostensiblement mes fesses à ses caresses, et embrassant son sexe avec toute mon énergie. Ses mains se baladent entre mon sexe et mes fesses, avant de se frayer un chemin au travers de leur sillon. Lorsque son doigt, humidifié à la source de mon plaisir, commence à forcer les plis de mon anus, j’ai de plus en plus de mal à me concentrer sur mes caresses buccales. Je frémis sous ses caresses, me cramponne à ses cuisses et ses jambes pour tenir le choc, mais, fatalement, je m’abandonne complètement à ses caresses lorsque je ressens la fraîcheur du gel intime entre mes fesses. Ses doigts vont et viennent alors beaucoup plus vite tandis que j’enserre sa taille contre ma poitrine aussi fort que possible. N’en pouvant plus de ce traitement, je relâche mon étreinte et me dégage, lui lançant un regard malicieux, signe qu’il est le moment de se préparer à me porter l’estocade.

Le choix de la position ne me revient pas, je me ferai prendre en levrette pour commencer. La tête appuyée contre mon oreiller, je lui offre mes fesses de façon obscène. Ce mélange d’amour, de douceur et d’indécence dans ces préparatifs m’excite au plus haut point. Je ferme les yeux tout en dirigeant son gland enduit de lubrifiant. Ce n’est pas la première fois, mais un frisson me parcourt cette fois-ci encore l’échine au fur et à mesure de son intromission. Malgré notre hâte mutuelle, nous avons pris suffisamment de temps et de tendresse pour me préparer à cet assaut pour qu’il se fasse sans douleur, mais qu’il m’arrache un gémissement incontrôlé en fin de course.

Notre danse amoureuse commence enfin. Au rythme de la pénétration, je sens ses mains se balader sur mon dos, mes hanches, mes fesses, avant de s’aventurer vers mon sexe. Je m’abandonne à mes sensations, je gémis sous ses coups de reins, je ne me reconnais pas, je suis dans un état second... Soudain, mon amour se retire, me retourne sans ménagement, et reprends violemment sa place entre mes fesses. Mes entrailles reçoivent une nouvelle décharge d’excitation. Son regard plonge au fond de mes yeux, et le va-et-vient reprends de plus belle. Le contact de sa peau sur mon sexe décuple mon plaisir. Je sens que, sous ce traitement, je ne pourrais guerre tenir longtemps. Je l’enserre donc de mes bras et de mes jambes, je cherche à unir nos bouches dans un ultime baiser alors que ses coups de reins me défoncent littéralement... Je suis sa chose, sa chienne... Je suis littéralement sous son emprise, à sa merci, et j’aime ça !

Et soudain, je lâche prise... Je lâche prise sous l’effet d’une jouissance extrême. Mon sperme se décharge sur mon ventre et sa poitrine. Elle m’embrasse le visage et se love alors contre moi, ralentissant ses va-et-vient au grès des tressautements de mon sexe, puis se cale au plus profond de moi. On est tous poisseux, mais on est si bien... D’ici quelque minutes, lorsque je serai sorti de ma torpeur, elle se retirera. Je lui enlèverai son harnais, et reprendrai l’exploration de son sexe ruisselant d’excitation, et tenterai de lui prodiguer une jouissance aussi forte que celle que je viens de vivre.

Elle n’en est pas moins ma femme, je n’en suis pas moins son homme... Nous n’en faisons pas moins l’amour comme avant, mais de temps en temps, nous aimons nous aimer de la sorte.

[gris] Amour Sensualité[/gris]

© bartekwardziak - Fotolia

Commentaires (7)

  • D

    quel retournement !

  • lili

    On est a la fois un peu choqué mais terriblement excité par cette chute... Belle écriture.

  • Le jeune visiteur

    C’était vraiment un magnifique reçit ... a la fois vulgaire et palpetant non seulement par son orgasme grandisant mais aussi par son humeur a aimer se fair "enculé" , j’adore ces aventures toride de jeune devergondés aimant se fair plaisir mutuellement ... Je voudrais aussi ajouter le faite que m’être marsturber ( branler pour les plus vorace ) a laché en moi une vague de bonheur et le liquide blanc appelé plus communement sperme , qui est un terme vulgaire je trouve pour ces futurs enfants , a totalement inpreigner mon magnifique pantalon noir , qui a une grosse tache blanche d’une couleur magnifique , c’est odeur de sperme me penetrant les narines annonce en moi une ombre d’envis de chocolat ... Non pas de chocolat , puis une envis de ... comment dire ... jus de banane ... Oui , la banane ecrassé dans une assiette le rappel le sperme delicatement etalé dans mon assiette de mon epouse a l’epoque s’enpressait de manger aussi vite de gentil oiseau mange ces graine , ces delicieux moment que la vie nous offrais était pour moi une source de jouissance et de bonheur constant , ce bonheur que seul nos souvenir d’enfant peuvent nous rappelé , oui ces souvenir entre Loik et Vincent qui se touchait dans un lit , d’une lumiere tamisé vincent s’enpressait de carreser les cheville musclé et dur comme le rok qu’avais Loik ... La main de vincent remonta tout doucement vers son sexe vierge depuis de longue années , la jouisssance vien alors quans tout a coup , Vincent se reveillant d’un rêve , con lit mouiller par le sperme , devant dormir dans des dras de lit visqueux et collant que sa mere devras lavé le jour même ... mais vincent se retourna et aperçu julie qui revenait d’une drôle de soirée , une soirée des plus palpitante car il s’agissait d’un soirée karaoké ... le gentil kevin , maxence la pitance , le gentil jason et sans oublis , popo l’ours , cette magnifique soirée s’annonçait bien quand le jeune popo voulu mettre son sexe masculin dans l’oreille de maxence la merveilleuse pitance ... son sexe de bandant tel un arc d’archer bien veillant ... son orgasme etait derile et le liquide se repandant dans son oreille , tel un orifice feminin , le liquide ressemblait a du serumaine en tsounamie ... Mais nous nous egarons , revenons a notre sujet initial le voulez vous ? Une se reçit etait merveilleux et magnifique ... A toute ces palpitante phrase on reveiller en moi l’envis d’aller me branler longtemps au deçut de la tête de mon epouse et lui lancer mon liquide masculin dans son doux visage d’enfant ... Je doit vous laissez mes amis ... Le sexe m’attend pas ...

  • sylvia

    Je ferai plus court que le commentaire précédent : récit excitant... mais qui gagne à être lu jusqu’à la dernière ligne qui le rend très troublant !!!

  • Lyse

    Je n’avait pas lu ce texte jusqu’au bout la première fois. Après relecture ce matin, j’ai été tout à fait surprise. Du coup je l’ai relu avec des images différentes. Merci :)

  • MichelAime

    Original en effet. Mérite d’aller jusqu’au bout... Beau texte.

  • Cameron

    Oh oh ! Audacieux, très bien écrit !