"Ni gays, ni lesbiennes, ni bi : emosexuels !"

Le 30/11/2009

Hyper médiatisé avec le succès du groupe Tokyo Hotel, les emos reviennent sur le devant de la scène avec la sortie du deuxième volet de Twilight (adaptation d’une série de romans narrant les aventures de jeunes vampires, énorme succès mondial chez les ados). Mélange entre féminité et masculinité, totalement androgyne, les emos sont assez difficiles à cerner.

Le mouvement "emotional hardcore" touche principalement les jeunes de 10 à 16 ans, mélange entre fans de mangas, de style gothique ou même de musique hardcore. D’ailleurs eux-mêmes ne cherchent pas nécessairement à se définir. Ce mouvement, qui est à l’origine de nombreuses inquiétudes parentales, semble pourtant assez inoffensif. Les emos aiment rester entre eux, partager leurs émotions, leur musique... Mais leur androgénie et leur ambiguïté sexuelle engendrent des réactions homophobes de plus en plus violentes via les blogs antiemos ou les réseaux communautaires. Ce à quoi ils répondent : "Ces gens se trompent. Nous ne sommes ni gays, ni lesbiennes, ni bi : nous sommes emosexuels."

Alors réelle transgression ou simple jeu d’adolescents ? Difficile de trancher tant les avis divergent. En tous cas véritable phénomène de société, même si le "dark androgyne" a déjà lui quelques années...

Commentaires (1)

  • Allegro

    TokIo Hotel. ;)