Fesse-moi ci, fesse-moi ça

Le 27/04/2010

Après la parution des travaux de recherche d’une université de la Nouvelle-Orléans prouvant que les enfants ayant reçu souvent la fessée deviennent en grandissant plus agressifs que les autres, les quarante-sept États membres du Conseil de l’Europe ont décidé de "lever la main contre la fessée".

Bon, le texte officiel parle de châtiments corporels, les mots employés sont un peu forts, mais ce qu’on essaye de nous dire c’est que la fessée va progressivement être interdite.

Proscrites dans les écoles, le but est de l’interdire dans les foyers. S’agit-il d’une nouvelle immixtion dans nos vies privées ou bien d’une efficace lutte contre l’agressivité ? Une campagne d’information sur la question ne suffirait-elle pas ?

Et après l’interdiction de la fessée pour les enfants, va-t-on s’en prendre à l’autre fessée entre adultes consentants ? Celle qui est donnée du plat de la main, qui fait claquer les chairs de nos jolis fesses pendant l’amour, celle qu’on attend de recevoir parce qu’on a été de vilaines filles ou qu’on donne généreusement à ceux qui ont été vilains...
Humm...

Messieurs du Conseil de l’Europe, si vous nous en privez, il nous restera quoi ?
Jouer à mettre des fessées virtuelles sur facebook pour pallier le manque ?

C’était quoi déjà la chanson de notre enfance ?
Donne-moi ta fesse et prends la mienne, mais oui mais oui, l’école est finie...

Et pour les curieux et curieuses de la fessée, c’est par là.



[gris]Sarah Benabbou[/gris]

Commentaires (1)

  • Une énervéede service

    Je ne suis pas pour fesser les enfants, mais que le législateur s’en mêle, alors là non ! C’est trop !
    On nous infantilise, on nous ridiculise