Collision érotique

Le 09/12/2009

Etrange rencontre des genres et des désirs, collision synergique de deux êtres guidés par les mêmes plaisirs. Plusieurs longues années nous on tant rapproché sans même se toucher, que nos corps affamés l’un de l’autre ont décidé ce soir d’enfin se retrouver.

Voilà bientôt plus d’une demi journée que je me prépare à la rencontre, je suis bouleversée, que dis-je, dévorée. Je lui ai fait la promesse de ne pas le violer, ai préféré un rendez-vous en extérieur pour ne pas faillir à la tentation de me jeter sur sa queue comme un mendiant sur un morceau de pain. Il en était ravi, il aime l’insolite. Je viens de pénétrer dans le parking.

« Troisième sous sol m’a t-il précisé que tu rejoindras à pied, je veux entendre le cliquetis de tes talons aiguilles résonner sur le béton, je saurais que c’est toi. De ton imper en vernis noir je te veux juste vêtue, peu importe qu’il pleuve ou pas, et d’une chaine à ta cheville, pour le reste tu choisis, je fais confiance à ton goût ».

Chaque homme que je croise dans le parking, me fait le même effet, je me sens désirée. Ce sont surement mes envies qui transpirent de mes pores, qui éclairent mon regard d’une étrange lueur qui semble leur cracher, j’ai envie de baiser. Ils me dévisagent et j’aime ça, diffusent sur ma peau une fièvre supplémentaire, cette émotion particulière lié au fait que leur cupidité érotique à peine voilée, ne fait qu’exacerber mon désir de le dévorer avant même qu’il ait ouvert la bouche.

Je ne tiendrai pas ma promesse, une seule idée en tête, défaire dans l’urgence ses boutons de braguette, plonger ma main dans la chaleur de son boxer, en faire jaillir comme un trophée sa queue, cette queue dont je rêve depuis si longtemps. Prendrais-je le temps de l’embrasser, je ne crois pas, j’ai tant de plaisir à lui offrir !

En vérité je suis paniquée à l’idée d’enfin le découvrir, crains de perdre tous mes moyens, cette audace qui fait que je suis celle que je suis, que mes amies m’envient autant qu’elles la critiquent.

Un homme me croise, me sourit et poursuit son chemin, mais mon instinct primaire de femelle me suggère une tout autre attitude. Je me retourne, il ausculte ma silhouette, explore mon regard.

« C’est toi, bien sûr c’est toi ».

Il ne dit rien, mon attention se concentre sur lui, plus rien autour, que sa silhouette. L’érotique de ma vision se porte naturellement sur son entre jambe. Mon Dieu, faites qu’il ne bande pas, pas tout de suite, pas avant que je ne l’ai effleuré, pas avant qu’il ait senti mon souffle réchauffer son gland. Mon comportement loin de l’étonner, l’amuse, peut être est-ce bien ainsi qu’il m’envisageait, gourmande, coquine, voire une vraie salope dans ses pulsions. Je n’y peux plus tenir. Par pure courtoisie, je lui pose un léger baiser sur les lèvres, et puis l’instant d’après, le plaque contre la portière d’un véhicule m’enivre une fraction de seconde du parfum de sa peau et retire sa chemise de la ceinture de son pantalon. Ma voracité n’a pas l’air de l’effrayer, mais je crains que ma fougue tende trop vite sa queue. L’urgence s’impose. Un à un je défais les boutons de métal de son 501, glisse une main précise dans la fente de son caleçon, m’empare de sa queue dont les frémissements me poussent à l’honorer. Je regarde alentours, personne, si ce ne sont des bruits de pas qui résonnent plus loin. Il ne résiste pas, j’enveloppe ses couilles, les caresses doucement, avant de déposer ma langue sur son gland déjà trop tendu par la situation.

Envie de le sucer, de le lécher, de le mordre, de le faire coulisser sur ma langue et contre les muqueuses de ma bouche en feu.

Il le sait, le pressent, je vais le dévorer. Il sonde mon regard, y lit toute la passion de mon désir de lui.

Un bip sonore, un clignotement de phares attirent mon attention. Une invitation détournée à poursuivre ma dégustation dans le confort d’une voiture. Il s’éloigne à moitié débraillé, la queue à l’air, je le suis, m’engouffre dans le véhicule, me défait dans l’urgence de mon imper gênant que j’envoie balader sur la banquette arrière, avant de me jeter sur sa bite. Je ne suis plus vêtue que d’un seul bijou de corps qui décore ma peau de strass étincelants, d’un porte-jarretelles et de bas satinés. Ma langue glisse doucement sur le bout de sa queue, puis l’enrobe, dégustant au passage le sensuel méat qui s’échappe de sa fente. Mes papilles dégustent ce nectar délicieux, mes lèvres l’éparpillent sur son sexe brûlant. D’un seul coup d’un seul, toute ma bouche coulisse sur son pieu indécent, offert à mes envies. Son sexe cogne contre mes dents, puis se fraie un chemin contre mes muqueuses, d’un côté, puis de l’autre, mélangeant sa mouille de désir à la tiédeur de ma salive si abondante qu’elle inonde la base de son sexe, dégoulinant jusque sur ses couilles tendues.

Suce moi, salope, murmure t-il doucement, c’est l’instant que je choisis pour enfoncer sa queue raide et brûlante jusqu’au fond de ma gorge.

La douceur avec laquelle, il caresse ma tête et passe ses doigts dans mes cheveux exacerbe mon désir, mais sa main appuie soudain plus fort accompagnant ainsi chacun de mes coulissages de plus en plus profonds. J’y perds tous mes repères, j’en jouis de plaisir, gémis à chaque fois que ma respiration me le permet. La pression de sa main me pousse toujours plus loin, je sens sa queue taper mes amygdales, je ne peux réprimer une nausée légitime, mais puis l’instant d’après, pleine de désir de lui, j’augmente la cadence de ma succion, de mes aspirations. Il est entre mes lèvres comme dans un fourreau, je remonte son sexe en agrippant ses bourses et l’enfonce une dernière fois au fond de mon gosier. Je sens qu’il va venir, je sens qu’il va gicler, tente de le retenir, veux recueillir son jus tout au fond de ma gorge, mais dans un dernier élan il arrache son plaisir à mon étreinte brulante et jouit sur mes seins en de blanches éclaboussures que j’étale sur ma peau, heureuse à en crever. Je récolte les dernières gouttes sur le bout de mes doigts et le porte à mes lèvres pour mieux le savourer et les partage avec lui dans un profond baiser, aussi jouissif que la pipe que je viens de lui tailler.

- Es-tu sure que je sois vraiment moi ?

- Je l’ai lu dans tes yeux

- Tu es une vraie salope, c’est ainsi que je t’aime Ma Do !

Bonheur ! Pur Bonheur !

[gris]Mystérieuse[/gris]

Commentaires (3)

  • charles .c

    ce n’est pas érotique
    c’est du déja lu mille fois
    c’est bourrés de clichés c’est des mots qui ne viennent pas du corps
    c’est comme les cassettes de la rue saint denis
    c’est comme d’habitude
    ça ne me fait rien

  • Marie

    Et votre commentaire est bourré de fautes ..L’érotisme, c’est quand on le fait, le porno, c’est quand on le regarde.

  • IvdHMIJImXbGS

    Real brain power on display. Tankhs for that answer !